• Tirailleur marocainAprès plus de cinquante ans (loi du 26 décembre 1959) de gel des pensions d’invalidité et de retraite des anciens combattants issus des troupes coloniales et résidant à l’étranger, celles-ci vont enfin être alignées sur celles des ressortissants français.

     

    Le Conseil constitutionnel vient en effet de censurer –pour la première fois- trois articles de loi qui contrevenaient au PRINCIPE D’EGALITE  garanti par la constitution. En cela il s’appuie sur la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, art.6. A savoir : (…) La loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse (…)

     

    Selon les mots de la sénatrice verte, Mme Boumedien-Thiery, « cette décision met un terme à une injustice scandaleuse » que dénonçaient depuis longtemps les associations d’anciens combattants. Le film Indigènes de Rachid Bouchared n’est sans doute pas étranger à cette TARDIVE prise de conscience. N’oublions pas que ces hommes furent aussi présents dans les deux guerres mondiales que les américains et les anglais. Ils n’étaient pas moins déterminés et  courageux.

     

    J’ai lu, je ne sais plus où, que la France se montrait enfin généreuse. Mais non, la France ne fait qu’abolir une profonde injustice. Il ne s’agit pas ici de sentiments, mais de dette et de droit. Il est surtout regrettable que cette révision se fasse aussi tard alors que la majorité des anciens combattants sont aujourd’hui décédés.

     

    Cette réforme devra être appliquée, au plus tard, le 1er janvier 2011.

     

    Tirailleurs marocains à Rome

    Tirailleurs marocains dans l'est de la France

     

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  • Fatalité

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  • Le blog de la voisine (base)

     

     

     

    21 mai 2010

     

    Bien qu’il m’arrive d’observer par ma fenêtre les allées et venues de mes voisins, en réalité je ne suis guère au fait de leurs affaires personnelles. Il ne manque pas d’habitants de ce quartier qui en savent beaucoup plus long que moi. Et encore davantage qui subodorent qu’il se pourrait que… et qui, à force de supposer, finissent par se convaincre qu’ils détiennent la vérité. Ainsi un bruit sans fondement galvaudé de bouche à oreille enfle jusqu’à devenir assourdissant pour l’intéressé. Depuis le passage de l’huissier, les rumeurs les plus contradictoires, voire tout à fait absurdes, se propagent d’ici au centre ville et même bien au-delà !

    Hier, notre toujours jeune homme du premier étage souhaitait s’informer auprès de moi des conditions dans lesquelles s’est déroulé l’inventaire des biens de M. et Mme… Il en avait reçu quelques échos, mais, me dit-il, mieux vaut entendre un témoin direct. Il connaissait un peu M… qui fut cadre supérieur dans la société où travaillait son père autrefois. Par ce dernier, il a su que, licencié, M… avait hypothéqué ses biens pour reprendre une entreprise d’une quarantaine de salariés dans laquelle il a englouti des sommes faramineuses avec l’espoir de la relancer, en la modernisant. Las ! Le carnet de commande restait vide. Il s’est mis à dos les employés à cause de son caractère violent et impulsif, peu propre à diriger des hommes. Par la suite, son entêtement à vouloir sauver les apparences a fini de les ruiner. Où sont-ils partis ?  Nul ne le sait. Bientôt l’appartement sera vidé puis de nouveau proposé à la location. Quelle (triste) histoire !

    Perturbée par ces événements et bouleversements divers, j’ai négligé la planète blog depuis quelques temps. Allons voir ce qui s’y raconte…

    Comme je m’y attendais, le site administré par Lucullus, Arts de la table et du jardin, n’a plus bougé depuis les vacances de Pâques. La liste des commentaires ne cesse de s’allonger (il y en a plus de trois cents). On s’étonne de son silence. On la regrette. On la réclame. On la supplie de revenir.

    Claude, qui ne connaît pas le blog ci-dessus nommé, poursuit ses investigations historiques pour notre plus grand bonheur. En ce moment il nous promène à travers le Cabardès à la suite de la flamboyante Orbria de Pennautier - la louve de Pennautier – , sur les traces supposées du chandelier à sept branches du temple de Jérusalem, qui aurait été enfoui sous l’un des quatre châteaux de Lastours par les Wisigoths. Trésor, mystères, tours hantées par le souvenir des Cathares. Claude mène son récit à la façon d’un roman policier et nous tient en haleine de billet en billet.

    Scouttoujours boitille encore dans ses allées. C.S-qui et lui cultivent leur jardin et présentent sur leurs blogs respectifs, leurs premières récoltes de fruits et de légumes. Mamoureuse, très prise par diverses expositions félines et canines, apparaît de loin en loin. Tatiana se fait plus discrète.

     

    26 mai 2010

     

    Il devient urgent que je reprenne mes publications si je ne veux pas voir la plupart de mes lecteurs se fondre dans la foule des blogueurs ! L’attrait des voyages ne s’épuise jamais. Il me reste une bonne réserve de clichés des miens. Mes prochains sujets sont donc tous trouvés !

     

    N.B. : Ceci n'est pas un journal intime mais une fiction.

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