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    Elsa, Elvis : Soso le saurien - 1


    Je suis en train de faire mes devoirs. Tout est installé sur mon bureau : livres, cahiers, crayons … Il paraît que je ressemble à ma tante Lili ; j’ai une mémoire d’éléphant, une rancune de rhinocéros et je suis très organisée. 

    Câline est couchée sur mon cahier de calcul. 

    Lapinou est venu nous rejoindre et dort profondément sur mon lit. Il ne supporte pas la solitude et quand Elvis est absent, il vient toujours dans ma chambre.

    -          « Cela ne te gêne pas, ses ronflements ? » me demande Câline.

    -          « Il ne ronfle pas ; il respire. »

    -          « Alors il a le nez bouché … enfin le bouton de récupération que Petite Maman lui a cousu sur le museau !

    -          « Mais Câline quand tu dors, tu ronfles et je ne te fais pas de remarque ! »

    -          « Je ne ronfle pas. Je respire intensément pour oxygéner mes poumons. » Rétorque Câline, offusquée.

    Je hausse les épaules, découragée. Elle a toujours le dernier mot.

    Gros Nounours s’approche de moi en se grattant le menton.

    -          « Elsa, tu as une minute. Il faut que je te parle. »

    -          « Bien sûr, Gros Nounours. »

    Je me penche, le prends dans mes bras et l’installe sur mes genoux. C’est beaucoup plus facile pour discuter.

                         (A suivre)


    Elsa, Elvis : Soso le saurien - 1

    Texte : Martine Dal Farra - Illustrations : Margareth St Gildas

     

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  • Chez Kransler, une publicité détournée en métaphore humoristique pour parler de l'irruption du cancer dans sa vie. Et aussi de beaux textes à lire.

    To Kransler's, a publicity diverted in  humoristic metaphor to speak about the raid of the cancer in his life. And also beautiful texts to read (in french).

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    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

     

    Cet  article n’a pas la prétention d’être exhaustif quant à la technique de la tapisserie de lice mais il vise à initier les néophytes à quelques notions élémentaires qui leur permettront de différencier un tissu d’une tapisserie. Dans une étoffe, y compris un jacquard, la chaîne et la trame, également colorées, sont l’une et l’autre visibles, à la différence de la tapisserie qui ne laisse apparaître que la trame.

     

     

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

     

    Le vocable de TAPISSERIE englobe des procédés variés, et d’exécution, et d’aspect final, qui ont toutefois en commun de recouvrir une armature (de coton, de lin ou de chanvre) en totalité de motifs de laine, de soie, d’or ou d’argent, voire de matières synthétiques, parfois transparentes (depuis le milieu du vingtième siècle on ne cesse d’innover en ce domaine). Soulignons au passage que la Tapisserie de Bayeux dite de la Reine Mathilde est une broderie sur tissu d’une longueur exceptionnelle et non une tapisserie.

     

    La TAPISSERIE AU POINT s’exécute à l’aiguille au moyen de différents points de croix sur un canevas, support plus ou moins rigide (souvent de coton) formé d’une chaîne et d’une trame entrecroisées assez lâches, de façon à ce qu’il puisse être entièrement recouvert par des fils de couleur. Les amateurs de travaux manuels la connaissent sous l’appellation courante de canevas.

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

     

    La TAPISSERIE DE LICE se caractérise par un tissage serré en laine (ou en diverses matières) de telle sorte que la trame ne laisse jamais apparaître la chaîne. Elle tire son nom des lices (ou lisses), maillons de métal ou de coton reliés à des pédales, à travers lesquels sont passés les fils de chaîne et qui permettent d’abaisser alternativement la moitié de la chaîne pour glisser la flûte (ou navette) entre deux nappes de fils.

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

     

    La tapisserie de HAUTE LICE est exécutée sur un métier vertical.

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

     

     

     

     

     

     

     

        

     

     

     

     

     

     

     

    La tapisserie de BASSE LICE, sur un métier horizontal.

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

    Quelle que soit la méthode utilisée, le tissage se fait toujours sur l’envers dont le dessin est l’exacte réplique inversée du motif de l’endroit. Une fois décrochée du métier, rien ne permet de distinguer une tapisserie de basse lice d'une tapisserie de haute lice.

     

     

    Le LICIER (celui qui tisse selon cette méthode) se réfère à un CARTON, c’est-à-dire à une maquette en couleur de la tapisserie. Celle-ci est reproduite à l’échelle sur un carton-calque ou sur un carton numéroté (les numéros correspondent alors à des couleurs) qui est glissé sous ou derrière la chaîne afin de permettre à l’exécutant d’en suivre le dessin. Il vérifie la progression de son travail à l’aide d’un miroir.

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

    Atelier de tapisserie de l'Ecole des Beaux-Arts d'Angers (1974)

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

    Cette tapisserie a été tissée en grande partie avec de la laine brute (non filée)

     Thomas GLEB (clic sur le nom)

     

    La Tapisserie de lice (ou lisse)

     

    Pendant des siècles la tapisserie s’est présentée sous forme de panneaux souvent de grandes dimensions, qui figuraient des tableaux proches par leur style de la peinture de l’époque. Mais au vingtième siècle, sous l’impulsion d’artistes liciers et de plasticiens, elle a pris progressivement du relief jusqu’à parfois devenir sculpture. Une visite du site du Musée de la Tapisserie d’Angers vous donnera une idée de cette évolution.

     

     

    http://ekladata.com/margarethstgildas.eklablog.fr/mod_article41636200_4f4aab4fc9201.jpg

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