-
Chronique des jours d'automne -Chronicle of the autumnal days
Chronique des jours d'automne
Chronicle of the autumnal days
Invictus
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âmeOut of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the blud geonings of chance
My head is bloody, but unbowed.Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.William Ernest Henley
« Chronique des jours d'automne - chronicle of autumnal dayschronique des jours d'automne - Chronicle of the autumnal days »
Tags : faire face à la maladie, rester debout
-
Commentaires
7titiLundi 15 Décembre 2014 à 20:02Bonsoir Margareth, ce poème en effet te ressemble un peu tu est toi aussi très combative, je t'admire car cela n'est pas évident de lutter encore et toujours, recommencer, magnifique, je te fais de gros bisous et te souhaite une bonne soirée
Marc :
Avec de petits fléchissements...
Renée :
Très beau en effet; Il me semblait concorder avec ce que je ressens actuellement.
Yvette :
Cela va mieux qu'il y a quelques semaines. Non, nous n'avons pas de brouillard, mais il fait froid et la gelée a persisté toute la journée.
Beau poème mais très triste. Je sens que ma Margareth n'est pas au mieux de sa forme, il faut reprendre courage. Mais peut-être que ce poème est un exutoire. Il faut tenir le coup!
Bises et bon dimanche, ici brouillard à couper au couteau! A Angers je pense que cela doit être pareil d'après la météo.
1Marc.Dimanche 14 Décembre 2014 à 07:47Je vous connais peu, et que virtuellement, mais il me semble que ce poème vous va bien. Pas rancunière, courageuse et combative, digne, volontaire.......
Ajouter un commentaire
Marenostrum :
Par nécesssité...
Cigalette 106 :
Il me semblait traduire au mieux ce que je ressens actuellement.
titi :
Non, je n'ai pas ce talent !