• Plessis-Saint-Benoist 5

     

    Quelques événements locaux ont suffisamment marqué les esprits pour que la mémoire collective les transmette de génération en génération.

     

    Plessis H

     

    Assassinat du grenetier d’Etampes 

    Rapporté dans un Commentaire posté par Marc et que j'ai copié :

     

    A propos de ce village et des moines de Saint Benoît, je peux vous résumer cette atroce histoire et vous donner l'envie d'en lire les tenants et les aboutissants en intégralité sur l'excellent site du Corpus Etampois (liens à la fin)

    Printemps 1323 : Un moine de l'abbaye de Saint Benoît, grenetier d'Etampes de son état, se rend du Plessis Saint Benoît à Sainville.
    Près de Garancière en beauce il tombe dans un guet-apens tendu par deux nobliaux et un valet.
    Ils le blessent mortellement, lui arrachent les yeux et tentent de lui arracher la langue.
    Devant l'atrocité des faits Charles IV mandate un enquêteur. Il faudra trois mois d'enquête riche de rebondissements pour qu'à terme les deux nobliaux soient bannis!!!!!!
    Quant au valet personne ne s'en soucie plus.
    Moins d'un an plus tard les moines de Fleury et les Nobliaux d'Authon signeront un "arrangement ». Le principal coupable se fait représenter par des proches.

    Une bien triste affaire qui en rappelle bien d'autres et pas si anciennes.

    - http://www.corpusetampois.com/che-14-1323affaireduplessis.html

    - http://www.corpusetampois.com/che-14-1324affaireduplessis2.html

    - http://www.corpusetampois.com/che-14-1327affaireduplessis3.html)


    Commentaire n°2 posté par Marc

     

     

    Plessis F

     

    La chasse au loup – 22 août 1806

     

    Napoléon 1er et l’impératrice Joséphine partirent de Rambouillet pour la chasse au loup dans la campagne de Plessis-Authon. « (…) Les enfants d’alors se rappellent aujourd’hui les brillants équipages de la chasse impériale, les fanfares des trompes, les quatre loups pendant aux selles des piqueurs, la troupe de l’escorte et surtout le fameux mameluk galopant en avant de l’empereur. » (Joseph Guyot – Chronique d’une ancienne ville royale, Dourdan – 1869). Une famille de Plessis-Authon eut l’honneur d’assurer le déjeuner de l’empereur.


     

     

    Plessis E

     


    La bande à Renard – 1763  

     

    L’histoire de la bande à  Renard fait référence au meurtre de Marguerite Charollet en juin 1763. Une troupe de voleurs (qui faisait trembler la région de Dourdan) conduite par un certain Jean-François Renard, s’était introduite dans sa maison en brisant une fenêtre.  Après l’avoir ligotée ainsi que sa servante et ses deux petites-filles, ils dérobèrent quelques effets et dix-huit à vingt écus en argent.  Il semblerait que la grand-mère ait été étouffée par ses liens.

    Ces malfaiteurs firent de nouveau parler d’eux lorsqu’ils tuèrent cinq personnes à Sermaise quelques mois plus tard. Arrêtés l’année suivante, ils furent soumis à la question et interrogés, pour certains, deux cent fois !

     

     

    Plessis G


    Le percepteur disparaît avec la caisse – 1925  

     

    Le 29 décembre 1925 le percepteur d’Authon-la-Plaine, dont relevait la commune de Plessis-Saint-Benoist, s’enfuyait en laissant un trou de caisse de près de 410.000 francs. En 1931 la vente de ses biens permis de ramener le déficit à 395.000 francs !

     

    * sources : Société littéraire de Dourdan, bulletin N° 30 (déc. 1995),  N° 37 (juin 1999), N° 38 (décembre 1999)

     

     

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