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Par margareth le 13 Septembre 2012 à 19:27
Nous nous dirigeons ensuite vers un local dans lequel est entreposée la laine brute, telle qu’elle arrive, en balles.
Avant le filage proprement dit, la laine doit subir une succession de traitements afin de la nettoyer et, peu à peu, de la transformer en un matelas homogène. Elle passera, entre autres, au LOUP (qui démêle les fibres) et à la cardeuse, qui la peigne. Comme vous pouvez en juger sur les photos, les machines sont assez impressionnantes.
clic sur l'image pour l'agrandir
(A suivre)
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Par margareth le 12 Septembre 2012 à 20:46
A côté du tourisme traditionnel qui draine les foules vers les musées, les monuments historiques, les sites remarquables, se développe de plus en plus le tourisme industriel qui nous permet de découvrir nos entreprises locales et leurs produits en une période où beaucoup d’entre elles peinent à exister sur le marché.
Visite de la filature Fonty
Au pays de la tapisserie de lice et de la savonnerie, il était normal de trouver leurs fournisseurs directs : les filatures. Celle que nous avons visitée fut fondée en 1880.
Dans le cadre idyllique d'un vallon au creux duquel coule un ruisseau aux eaux claires…
…deux bâtiments blancs, séparés par une cour, se détachent sur fond de verdure. Ce sont les ateliers et les bureaux de la filature Fonty. Plusieurs groupes de personnes attendent déjà devant l’entrée.
Monsieur Thionnet, qui va conduire la visite, travaille, nous dit-il, depuis trente et un an dans cette entreprise. Aussi connaît-il parfaitement chaque étape de la fabrication des fils. Négligeant la chronologie de la production (sans doute pour ne pas avoir à faire traverser deux fois l’usine par les visiteurs) il nous précède tout d’abord dans la plus petite construction où se trouve l’atelier de teinture.
Le lieu est sombre et bruyant. Ici les écheveaux de laine brute son dégraissés dans de profondes cuves derrière lesquelles nous apercevons le laboratoire où sont élaborées les teintures, puis ils sont immergés dans la teinture, enfin, étendus sur des séchoirs.
(A suivre)
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Par margareth le 8 Septembre 2012 à 22:24
Le point d’Aubusson ou la broderie sarrasine
Pendant la saison estivale, l’hôtel de ville d’Aubusson, en centre ville, présente aussi des expositions. Dans son hall d’entrée le travail artistique d’élèves de l’Ecole Elémentaire de Villeneuve, sous la direction de Godefroy Quintilla, artiste plasticien, retient l’attention. Avec une économie de moyens (du carton gris et des petits carrés de tissage multicolores) ils ont su évoquer deux caractéristiques de leur ville : les constructions étagées sur les collines et son activité séculaire, la tapisserie.
Au rez-de-chaussée se tenait l’Expo 1920/1930, Aubusson devant la modernité. Mais nous venions surtout pour découvrir la broderie dite « sarrasine » à l’étage supérieur. Au passage nous avons admiré la tapisserie monumentale d’après un carton de Gérard Garouste [LINK], commande publique de 2008 qui orne l’escalier d’honneur de la mairie, intitulée « Le Murex et l’Araignée », références au coquillage dont on extrayait la pourpre pour teindre les laines, et l’araignée, symbole du tissage. Le personnage central étant Pénélope. La subtilité des nuances de la peinture y est très bien rendue.
Méconnues, les brodeuses d’Aubusson étaient pourtant indissociables des tapissiers. Leur art, qui remonterait au 12e siècle, aurait été hérité des sarrasins. Le point d’Aubusson (point long) était utilisé pour la réparation des tapisseries et la réalisation d’ouvrages d’ameublement. Brodeuses et liciers travaillaient avec les mêmes laines. Toutefois la technique n’a été brevetée sous le nom de « broderie sarrasine » qu’au 20e siècle.
Broderie sarrasine, en savoir plus [LINK]
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