• Django Reinhart

     

    Manitas de Plata
     
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  • Lors d'une promenade en forêt de Dourdan, nous avons quitté une large allée forestière pour nous engager sur une sente au bout de laquelle nous avons rencontré... les six frères !

     

    Les six frères 2

     

    Les six frères 1

    Les six frères 3Les six frères 4

     

    Le texte sur la photo n'est pas très lisible. C'est pourquoi je le transcris ci-dessous.



     

    Le chêne des Six Frères


     

    Il est situé dans le bois des Boissières, à proximité de la ferme du Trouvilliers

     

     

    Ce gigantesque chêne rouvre serait âgé de 500 ans. Avec un tronc énorme de 6,70 m de circonférence et ses 33 m de haut, il domine les arbres de la forêt environnante. A trois mètres du sol, partent six troncs qui s’écartent les uns des autres. Il est assez fréquent de voir des chênes se diviser en deux, trois, voire quatre troncs, mais un chêne de six fûts est extrêmement rare. En effet, les divisions fragilisent les arbres, ce qui a sauvegardé celui-ci, c’est sa robustesse et la chance que la soudure se soit faite dans le sens des vents dominants.

     

    Cet arbre est classé au répertoire des Monuments naturels. La légende raconte que ce serait François 1er qui aurait laissé tomber un gland en 1500 ! Mais, de fait, il est contemporain du Maréchal de Biron, au temps de Henri III et Henri IV qui participa à la prise de Dourdan en 1591. Un peu plus tard, De Lescornay y fait allusion dans son ouvrage sur Dourdan datant de 1624.

     

    Au centre de ces six troncs, il existe une cavité remplie d’eau que l’on dite bénite. Le trop-plein s’écoule le long du tronc en laissant une longue traînée noire sur l’écorce.

     

    Dans leur ouvrage intitulé « Contes populaires et légendes de l’Ile de France », Cl.et J. Seignolle indiquent que jadis, des pèlerins se rendaient au pied du chêne une fois par mois pour y chanter la Passion et fabriquaient à cette occasion des croix de bois qu’ils « cloutaient » sur les six troncs.

     

    Au début du XXe siècle, les séminaristes de Ville-Lebrun, hameau situé près de Sainte-Mesme, auraient effectué chaque vendredi le même pèlerinage. Eux aussi, fixaient ensuite des croix sur les troncs. Aujourd’hui encore, nous ne connaissons plus la signification de ces rites hebdomadaires.



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