• Avant de nous recueillir devant les trésors des musées florentins, nous avons préféré flâner à travers le labyrinthe des ruelles encaissées du centre. Les boutiques y sont nombreuses, d'apparence modeste - souvent. Mais certaines recèlent des merveilles de création qui joignent harmonie des formes et richesse des couleurs : bijoux de pierre dure, vêtements de peau aussi souples que la maille, tissus fluides et chatoyants, objets usuels sculpturaux. Nous avons sous les yeux, toujours vivant, le génie créatif des italiens.

     




     





    Parfois l'une de ces robustes portes de bois ouvragé, largement ouverte sur un hall voûté, permet d'entrevoir derrière une haute grille fermée un atrium ou quelque jardin intérieur bordé d'arcades. Il arrive qu'en avançant on y découvre un magasin d'antiquité, une bijouterie de luxe ou un atelier de restauration d'objets anciens. La verrière laisse filtrer une lumière douce qui se répand dans le puits que forment les immeubles, où le soleil direct n'entre pas.

     







    Maintes fois (en hauteur) au coin des rues nous remarquons, dans ce pays catholique par excellence, des images pieuses : statuettes, bas-reliefs, fresques. Quelques fleurs, une guirlande de verdure, deux ou trois bougies électriques y ont été déposées en hommage à la Madone ou à son Fils. Par exception l'emplacement du tableau peut devenir cocasse quand un distributeur automatique de billets a été placé au pied d'un Christ ! (via de' Serragli). Je n'ai pas réussi à en prendre une photo à cause du manque de recul ou de la circulation. Dommage !

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  • L'autre extrémité de cette rue débouche sur une petite place qui s'ouvre sur l'Arno. Au loin, le célèbre Ponte Vecchio enjambe le fleuve supportant de part et d'autre de son tablier une suite de boutiques qui en font la réputation. Mais c'est par le pont alla Carraia que nous entrons dans le coeur de Florence, l'une des trois perles de la Toscane, avec Sienne et Pise. Extérieurement elle paraît plutôt austère car les grands de cette ville (Medici, Strozzi, Pitti...) avaient davantage le souci d'afficher leur puissance que d'exposer leurs fabuleuses richesses.

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  • Revenant sur nos pas, nous avons découvert que nous les posions dans ceux de trois hommes prestigieux du XIXe siècle qui habitèrent via dei Serragli  entre 1808 et 1860. Une plaque de marbre apposée sur leur demeure en perpétue la mémoire.

     




    Alphonse de Lamartine qui habita au 134 via dei Serragli, fut chargé d'affaires de France en Toscane d'octobre 1826 à août 1828.

     








    Au 132 de cette même rue, une plaque rappelle que l'écrivain américain Nathaniel Hawthorne (1804-1864) s'arrêta à Florence avec sa famille en mai 1858. Il occupait un spacieux appartement de "Casa Bella". Il arrivait de Rome et séjourna au total deux ans en Italie afin de se constituer une documentation pour son roman Le faune de marbre.

     




     

     

     

     

     

     







    Enfin au numéro 44 se situe la maison natale d'Antonio Meucci (13 avril 1808 - 1889) qui a été reconnu il y a peu (en 2000 me semble-t-il) comme  véritable inventeur du téléphone et prédécesseur d’Alexander Graham Bell.

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