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    Comme chaque été depuis sept ans, l’association Art et Chapelles propose un circuit de découverte de monuments cultuels  souvent ruraux et méconnus, tout en offrant à des artistes la possibilité d’y exposer leurs œuvres. Sylvie avait fort judicieusement fixé notre point de rendez-vous près de l’église Saint Pierre de Parnay dans laquelle nous avons pu prendre connaissance des peintures abstraites de  Judith Wolfe. L’artiste, qui est née à New-York réside maintenant à Moustiers-en-Puisaye.

    Expo 3

    expo wolfe 2

    expo wolfe 4

     

     

    Pour l’église de Parnay, l’artiste s’est inspiré des grandes bannières qui précédaient autrefois les processions.

    expo wolfe 1

     

    La raréfaction des fidèles nécessite de réduire la contenance des bénitiers !

    Bénitier

     

     

    La journée n’était pas terminée et nous sommes repartis en direction de Montsoreau…

    départ

     

                                         (A suivre)

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  • Nous nous sommes donc dirigés vers l'église Saint Pierre dont les parties les plus anciennes remontent au 11e siècle et les plus récentes au 19e siècle


    église 1

     

     

    Elevée en bordure de coteau, elle surplombe le village et la vallée de la Loire depuis le 11e siècle. Au 18e siècle, le cimetière paroissial situé devant l'église, s'est effondré dans les caves et les soubassements de l'église ont dû être consolidés en 1960

    qui surplombe la Loire

     

     

    Sous le porche du 19e siècle le portail du 16e siècle a été conservé

    Parnay portail d'entrée


     

    Devant l'église, un panneau nous informe d'une manifestation estivale:

     

    Le circuit Art et Chapelles

    pancarte art et chapelles

     

     

    A gauche de l'entrée, un vieux confessionnal

    vieux confessionnal

     

     

    En face, un pilier et son bénitier du 11e siècle

    vieux bénitier


     

     

    La chaire et son escalier en bien piteux état

    la chaire et escalier

     

    Nous étions aussi venus pour l'exposition...

     

                                           (A suivre)

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    Pendant cette période si riche de témoignages du côté maternel, nous ne savons presque rien de la famille de papa. Sa mère et sa soeur vivaient sans doute dans la Manche, peut-être déjà  à Saint-Sauveur-le Vicomte. Lui-même a quitté le Maroc en février 1944, envoyé en renfort sur le théâtre d'opérations en Italie. Après avoir passé la frontière algéro-marocaine, son régiment de tirailleurs marocains embarqua à Oran pour débarquer à Naples le 3 mars 1944. La suite, la campagne d'Italie, le débarquement en Provence (pour lui, Sainte-Maxime le 25 août 1944), puis la reconquête de l'Est de la France, Rachid Bouchareb l'a magnifiquement raconté dans son film "INDIGENES" qui est aussi un excellent documentaire. Bien qu'il décrive le combat des tirailleurs algériens, le parcours et les conditions de vie sont identiques.




     

    Le débarquement en Normandie, papa l'a appris depuis l'Italie. Je lui laisse la parole :

     

    Le 6 juin 1944 je faisais partie du corps expéditionnaire français en Italie, commandé par le général JUIN. Ce corps expéditionnaire était intégré à l'armée américaine (4ème armée, je crois sous les ordres du général américain CLARK ). J'étais dans la 2ème division marocaine, sous les ordres du général DAUDY.

    Ce 6 juin nous venions d'être mis au repos à une trentaine de Kilomètres au nord de Rome qui venait d'être libérée. Je me souviens que nous bivouaquions entre les rangs de vigne. Ces rangs étaient très écartés ce qui permettait de faire des cultures dérobées entre les rangs. La vigne était palissée en cardons à une hauteur d'environ 1,70 m et nous protégeait un peu des rayons du soleil. A proximité de nous se trouvait un véhicule de commandement de la division équipé de radio et qui recevait toutes les nouvelles. Il y avait toujours quelqu'un pour aller aux renseignements. Et ce 6 juin, un copain qui savait que j'avais de la famille dans la Manche, accourut pour me dire qu'il y avait eu un débarquement par là. Je me rendis aussitôt auprès du véhicule et justement il était question de Saint-Sauveur-le-Vicomte où justement résidaient ma mère et ma grand-mère ainsi que ma soeur. Grande inquiétude pour moi, sans nouvelles. Nous ne devions entrer en contact que bien plus tard, quand nous serions en opérations en France, avec la 1ère armée française.

    Nous restâmes au repos jusque vers le 15 juin. Le 10 juin le pape Pie XII nous reçoit en audience. Il nous fallut attendre assez longtemps et il ne nous resta que peu de temps pour visiter la ville éternelle. Voilà ce dont je me souviens, mais je ne me rappelle pas avec certitude de tous les noms de lieux.

    Les tirailleurs marocains à Rome

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