• A Florence il y a tant de musées, d'églises, de palais et de couvents qui regorgent de chefs-d'oeuvre  qu'il s'avère impossible de tout voir en moins d'une semaine. C'est pourquoi nous avions sélectionné deux ou trois lieux où concentrer notre attention. Le premier a été la Galleria degli Uffizi (la Galerie des Offices), l'un des plus grands musées du monde, sur la rive droite de l'Arno. Les noms les plus prestigieux de la peinture italienne et internationale du XIIIe au XVIIIe siècles y sont rassemblés.

     

    La Galerie des Offices présente l'aspect d'un bâtiment imposant en forme de U très allongé dont la base suit la rive du fleuve, contigu au Palazzo Vecchio auquel il est d'ailleurs relié par un long passage couvert : le Corridor de Vasari. Ce couloir qui le traverse permettait aux Medicis de circuler sans risque du Palazzo Vecchio jusqu'au Palazzo Pitti (via le Ponte Vecchio) sur la rive gauche de l'Arno. A l'origine, ce monument élevé à l'initiative de Cosme 1er le jeune, grand-duc de Toscane au XVIe siècle, formait un ensemble de bureaux à l'usage de la conduite de l'état.

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  • Avant de nous recueillir devant les trésors des musées florentins, nous avons préféré flâner à travers le labyrinthe des ruelles encaissées du centre. Les boutiques y sont nombreuses, d'apparence modeste - souvent. Mais certaines recèlent des merveilles de création qui joignent harmonie des formes et richesse des couleurs : bijoux de pierre dure, vêtements de peau aussi souples que la maille, tissus fluides et chatoyants, objets usuels sculpturaux. Nous avons sous les yeux, toujours vivant, le génie créatif des italiens.

     




     





    Parfois l'une de ces robustes portes de bois ouvragé, largement ouverte sur un hall voûté, permet d'entrevoir derrière une haute grille fermée un atrium ou quelque jardin intérieur bordé d'arcades. Il arrive qu'en avançant on y découvre un magasin d'antiquité, une bijouterie de luxe ou un atelier de restauration d'objets anciens. La verrière laisse filtrer une lumière douce qui se répand dans le puits que forment les immeubles, où le soleil direct n'entre pas.

     







    Maintes fois (en hauteur) au coin des rues nous remarquons, dans ce pays catholique par excellence, des images pieuses : statuettes, bas-reliefs, fresques. Quelques fleurs, une guirlande de verdure, deux ou trois bougies électriques y ont été déposées en hommage à la Madone ou à son Fils. Par exception l'emplacement du tableau peut devenir cocasse quand un distributeur automatique de billets a été placé au pied d'un Christ ! (via de' Serragli). Je n'ai pas réussi à en prendre une photo à cause du manque de recul ou de la circulation. Dommage !

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  • L'autre extrémité de cette rue débouche sur une petite place qui s'ouvre sur l'Arno. Au loin, le célèbre Ponte Vecchio enjambe le fleuve supportant de part et d'autre de son tablier une suite de boutiques qui en font la réputation. Mais c'est par le pont alla Carraia que nous entrons dans le coeur de Florence, l'une des trois perles de la Toscane, avec Sienne et Pise. Extérieurement elle paraît plutôt austère car les grands de cette ville (Medici, Strozzi, Pitti...) avaient davantage le souci d'afficher leur puissance que d'exposer leurs fabuleuses richesses.

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