• Par la piazza della Signoria (entendez la place de la Seigneurie), nous arrivons au pied du plus grand édifice civique de Florence, aujourd'hui hôtel de ville : le Palazzo Vecchio dont la première construction date du XIIIe siècle. Il est surmonté de la Torre d'Arnolfo, tour de gué élevée en 1310. Comme tous les palais de Florence il se présente sous l'apparence d'une construction lourde, plus propre à évoquer la force autoritaire que le raffinement d'une élite cultivée. Mais l'enveloppe est trompeuse, autant que celle de ces coquillages rugueux qui cachent entre leurs valves de délicats reflets de nacre ou l'orient d'une perle !

     




     


    Sur la piazza della Signoria, au pied du Palazzo Vecchio, nous pouvons admirer 

    la fontaine de Neptune commencée par Ammannati et terminée par Jean Bologne. Un peu en retrait, sous les arcades gothiques de la Loge de la Seigneurie, sont exposées des sculptures, notamment de Benvenuto Cellini et de Jean Bologne (ou Giambologna). C'est sur cette même place que fut brûlé, en 1498, le corps de Savonarole, ce prédicateur excessif qui déplut tant aux florentins en dénonçant leur goût pour le luxe, les arts et leur vanité.

     

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  • Le Palazzo Pitti accueille plusieurs galeries et musées mais, limitées par le temps et dissuadées par les files d'attente, nous avons préféré profiter du cadre champêtre du Giardino di Boboli. Pour y accéder nous entrons par le porche central. En face de celui-ci, au fond d'une vaste cour rectangulaire, s'élève la fontaine qui surplombe une grotte artificielle. On y découvre un petit lac protégé par une balustrade. Il est surmonté d'une voûte ornée de peintures et d'imitations de stalactites. Ici et là des putti de pierre semblent nager à sa surface. En période de canicule on venait, nous dit-on, y chercher la fraîcheur.

     

     



     

     

     


    En haut de l'escalier qui contourne la fontaine, nous découvrons toute la magnificence des immenses jardins à l'italienne de Boboli. Ils couvrent la surface totale d'une colline, de la piazza dei Pitti à la Porta Romana. Aménagés par Tribolo au XVIe siècle, ils furent plusieurs fois redessinés sous leurs propriétaires successifs : Médicis, Habsbourg-Lorraine, Savoie. Ils sont parsemés de plans d'eau ornés d'isolotto (petites îles).

     


    Notre promenade dans le Giardino di Boboli ne manque pas de charme. Les points de vue y sont variés, toujours harmonieux. Chaque repli de terrain dévoile un paysage nouveau. De part et d'autre de la pompeuse allée centrale se coulent sous la charmille de modestes sentes où le promeneur peut s'abriter du soleil. Aux pelouses succèdent les bosquets, aux tertres les bassins.  Tout en cheminant, les visiteurs admirent ici et là une collection de sculptures romaines des XVIe et XVIIe siècles, disséminées à travers les jardins. Nous pouvons imaginer le faste des fêtes qui furent données en ce lieu !

     













    Sur la longue esplanade qui jouxte le Fort Belvédère nous découvrons une nouvelle oeuvre de Mitoraj. Le Fort Belvédère situé au plus haut de la colline domine le Giardino di Boboli et la ville. C'est un lieu superbe, et par le panorama qu'il offre, et par son élégant jardin orné en son centre d'une fontaine. Un petit musée de la porcelaine le ferme sur la gauche. De la vaisselle et des bibelots de Sèvres, Saxe, etc. y sont exposés. Partout la foule était trop dense pour que je prenne des photos d'un quelconque intérêt.

     





    Nous allons maintenant quitter le Giardino di Boboli et, toujours dans le quartier de Santa Croce, nous nous dirigerons vers le Palazzo Vecchio (flèche sur la photo). Ensuite nous irons flâner du côté de San Giovanni et du Duomo (dôme orangé sur la photo).

     

     

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  • Le palazzo Pitti étire sa façade massive en haut de la Piazza dei Pitti. C'est une très vaste place qui présente la particularité de former une légère éminence couronnée par le palais. Une rue longe sa partie basse. Nous avons eu la surprise de découvrir que le numéro 2 porte une plaque au nom de Fédor Dostoïevski, l'un de mes auteurs préférés. C'est en ce lieu qu'il écrivit l'Idiot de 1868 à 1869 ! Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer les premières phrases de son roman :Il devait être neuf heures du matin. C'était la fin de novembre, par un jour de dégel. Le train de Varsovie filait vers Saint-Pétersbourg. [...]

     





    Par beau temps, sur la partie déclive de la place, des promeneurs (ou bien des touristes fatigués de faire la queue à l'entrée du palais) s'allongent pour profiter du soleil. A ses abords, peintres et dessinateurs tracent en maints exemplaires quatre ou cinq motifs et paysages comme ils répèteraient sans fin un exercice d'écolier...

     









    Le palazzo Pitti, commandé au XVIe siècle par le banquier Lucca Pitti, est le plus grand des palais florentins. Racheté cent ans après par les Médicis, il fut considérablement agrandi puis il n'a cessé d'être remanié au cours des siècles. Pour se protéger d'éventuelles agressions, ces derniers le firent relier aux Offices et au Palazzo Vecchio par le corridor de Vasari.Les blocs en bossage rustique de la façade en renforcent l'aspect imposant, voire démesuré, tant par la hauteur de ses étages que par la longueur de ses murs. Les personnages sous la fenêtre (photo) donnent  une idée de son gigantisme.

     



     

     

     



    Devant le palais Pitti, sur la piazza dei Pitti, se trouve cette sculpture monumentale,  de Mitoraj.

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