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    Le blog de la voisine (base)

     

    23 juin 2010

     

    Chaleur, soleil, cris stridents des martinets noyés dans l’azur, l’été est là. Enfin ! Mon tour est venu de suivre la route des migrations estivales en direction du sud. Il n’y a rien qui me retienne ici. Demain je partirai prendre mes quartiers de saison à Oléron. Tant pis pour mon blog ! Je le retrouverai en septembre. Plusieurs de mes visiteurs protesteront que je les prive de distraction, que je suis insoucieuse de mes lecteurs, etc. Mais mon site ne sera pas le seul à être déserté pendant les vacances.

    Toutefois, avant de quitter mes amis blogueurs, je vais quand même leur offrir encore quelques photos et cartes postales de notre voyage en Suède, qui fit suite à notre séjour au Danemark.

    Vers quelle Suède roulions nous ?  Pour moi, c’était celle de Nils Holgersson (contée de façon admirable par Selma Lagerlöf), des aquarelles de Carl Larsson (la famille, les repas à l’ombre des bouleaux, une certaine conception de la vie agreste). Mais il est toujours risqué de se fonder sur l’idée que l’on se fait d’un lieu à la suite d’une lecture, surtout lorsqu’elle tient en partie du merveilleux. Non pas que je fus déçue par la Suède, loin de là ! Pourtant les images qui ont laissé la marque la plus inaltérable dans mon esprit sont des plus prosaïques. Ce sont des têtes blondes dans les tranchées de travaux publics. Les français de ma génération étaient habitués, lorsqu’ils baissaient les yeux, à voir des nuques maghrébines au fond des trous. Or, les citoyens de la région réputée la plus moderne d’Europe ne trouvaient pas indigne de manier la pelle et la pioche. L’autre sujet d’étonnement fût les round ballers dans les champs moissonnés au lieu des traditionnelles balles de paille rectangulaires. Nous n’en avions encore jamais observé dans nos campagnes.

    Nous avons abordé la Suède par la Scanie et nous avons rejoint Pitea, sur le golfe de Botnie, but ultime de notre voyage, en plusieurs étapes : Linköping, Stockholm (qui nous dérouta car nous avions imaginé ses quartiers anciens bien différents), Uppsala et sa prestigieuse université, la plus ancienne de Scandinavie, crée en 1497 ; puis, après un long trajet à travers la forêt et une nuit de camping sauvage, le dos raboté par les cailloux de l’antique moraine glaciaire, enfin les plages du nord de la Baltique, la demi-nuit boréale, les saunas, les bains de minuit, et la jeunesse turbulente !

     

     

    24 juin 2010

     

     

    Sur ce, notre voisine a éteint son PC, tiré ses volets et fermé sa porte d’entrée à double tour pour le reste de la belle saison. Blog et blogueurs sont oubliés. Notre chroniqueuse roule vers les plages de sable fin, le soleil, le ciel bleu, les jours insouciants des vacances.

    Nous serions donc privé de feuilleton hebdomadaire pendant quelques semaines…

    …à moins que…

     

    N.B.. Ceci n’est pas un journal intime, mais une fiction

     

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    Le blog de la voisine (base)

     

    12 juin 2010

     

    Avant de continuer le récit, ou plutôt la mise en page des photos-souvenirs de notre voyage en Scandinavie, je suis allée faire le tour des blogueurs les plus assidus. Depuis quelques temps (est-ce lié à l’approche de l’été ?) Claude se relâche. Ses publications sont moins régulières, ses commentaires plus rares. J’ai d’ailleurs fait ce constat qu’après une période d’enthousiasme, la plupart des internautes se lassent un peu de la blogosphère, voire décrochent tout à fait. Il semblerait que ce type de relations virtuelles engendrent certaines frustrations, soit que l’amitié s’y trouve amputée d’une part d’elle-même, soit que le succès ou la notoriété que nous en espérons tarde à venir. Les publications de qualité, bien qu’elles ne manquent pas sur le web, sont souvent les plus discrètes et se trouvent noyées dans la multitude des parutions de tous ordres. Il est aussi difficile de les repérer qu’un you-you perdu à la surface de l’océan !

    Mamoureuse demeure toujours joyeuse et rafraîchissante avec sa colonie de chats et de petits chiens, tous plus malicieux les uns que les autres. Elle n’oublie pas de s’informer de mes chats, que j’ai tendance à oublier, hormis la nuit, lorsqu’ils nous saoulent de miaous énamourés aussi harmonieux que des borborygmes !

    Scouttoujours a enfin repris sont bâton de randonneur, sur les sentiers de GR de la Vienne, cette fois. Cs-qui ne quitte plus son jardin. Tatiana prépare ses vacances… et elle émet le vœu que nous nous donnions rendez-vous sur notre île préférée. Arts de la table et du jardin, encore visible, n’est plus alimenté depuis les vacances de Pâques. En cette période d’examens Esméralda néglige son blog.

    Lors de flâneries à travers le dédale blogosphérien, un site a retenu mon attention de par son originalité. Il est tenu par Titi. Si je me réfère au bandeau qui en orne le fronton, ce doux petit nom ferait référence à un chat. Pour moi Titi était un gros poussin jaune qui parle avec l’accent bébé. Toutes les illustrations, agréablement colorées, sont de la main de l’auteur, jamais publiées sans un joli encadrement. Le pavé de présentation annonce : culture. Voilà qui pourrait effrayer les moins instruits.  Mais dès l’entrée, Titi vous met à l’aise. Elle vous reçoit avec simplicité, doute, demande à être rassurée et vous apprend beaucoup sans en avoir l’air, secondée par son compère, un certain M…, le spécialiste de la gent rat ! Ma foi j’y retournerai volontiers.

     

    13 juin 2010

     

    Aujourd’hui j’ai appris une nouvelle qui me ravit : nos deux sympathiques voisines du premier, mère et fille, ont décidé de louer le deux-cents-mètres-carrés-de-plain-pied, libre maintenant. Il ne doit pas être donné. Mais je suppose qu’elles en ont les moyens.

     

    18 juin 2010

     

    Encore et encore ce temps d’automne qui réduit d’autant l’été ! Un temps à ne rien faire et à tourner en rond ! Au point que je n’ai même pas eu la volonté de préparer mes photos sur la Suède. Depuis huit jours je remets à demain. Lamentable !

     

    N.B. Ceci n’est pas un journal intime, mais une fiction.

     

     

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