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    Le blog de la voisine (base)

     

     

    …peut-être qu’un jeune homme, au vrai plus sage que ne le laissent penser ses propos désinvoltes, bloguerait lui aussi… Cet infirmier du second, par exemple…

     

    23 août 2010

     

    Salut blogopotes du monde entier ! Toutes les meufs sont parties. Le souriceau danse et joue de la souricette. Il est maître des lieux, ou presque. Le nounours du premier ne le gênera pas ! ;o) Youpi !

    Pour commencer, du rock’n’roll.  Et que ça roule les gars ! Et les filles que j’embrasse ! Bises, bises, bises ! Mmm… :-) On se calme ! On se calme !

    En bas y’a un cinglé qui passe tous les jours. Un fou total, je vous dis ! Il braille et gesticule jusque dans la campagne. Un traumatisé du monde civilisé. Y’a des vieux qui s’adaptent pas !

     

    25 août 2010

     

    Papy je-sais-tout-et-je-vois-tout collecte des chats depuis cinq semaines. Il pose des pièges dans son jardin. La récolte est bonne. Quoi qu’y n’en fait ? Des civets ? Des chapkas en peau d’chat ? Il ne sait pas que je le mate grave du haut de mon donjon. Gare aux mémés du coin ! Surtout à celle qui les photographie !

     

    26 août 2010

     

    La liste de mes favoris remplirait un annuaire. Waooh ! C’est en kilomètres qu’il faudra bientôt la mesurer !

    Alors cette rentrée ? Tout beaux, tout bronzés, vous voilà prêts à affronter le taf ? Moi ? J’y ai passé l’été. J’ai mariné dans le sauna hospitalier. Teint d’aspirine garanti ! Allez, on va pas pleurer ! Je vous recommande un passage chez KIKIMANGA ! C’est mortel ! Et un  p'tit coup de Youki avec Richard Gotainer pour vous redonner la pêche ! ^^

     

    27 août 2010

     

    Avec mes potes on a fait une teuf d’enfer à La Sardine ! Serrés devant l’objectif : Bisounours, Barry, Plume, Lapinou, Edgar, Roudoudou, etc.

    MDR !

     

    N.B. ceci n'est pas un journal intime mais une pure fiction

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    Le blog de la voisine (base)

     

    17 août 2010

     

    21 h – Quel bien cela fait de s’aérer les poumons et l’esprit !

    Des années de maladie,  de petits boulots ont réduit ma retraite comme peau de chagrin. Elle me permet à peine de vivre. C’est pourquoi, par nécessité, j’hésite souvent à accepter une invitation ou à recevoir. Quelques euros de trop et me voilà condamnée aux pâtes ! Alors je m’abstiens. Heureusement mon petit Varech me gave d’affection.

    Cependant pour une fois Monsieur D. a su me convaincre. Tôt ce matin nous avons mis le cap sur la Vendée. Madame D. et Mademoiselle Di F. s’étaient jointes à nous. Aucun regret de cette sortie car nous avons vu des merveilles.

     

    18 août 2010

     

    L’artiste nous avait donné rendez-vous en début d’après-midi. Ce qui nous a permis de faire une halte à Tiffauges. Son château abrita les méfaits de Gilles de Rais (ou de Retz) surnommé Barbe Bleue. En réalité le seigneur de Rais n’eut qu’une seule épouse : Catherine de Thouars. Elle reçu cette forteresse en dot lors de leur mariage en 1420. Mais on ne peut regarder les ruines sans frémir. Elles furent témoins d’horribles forfaits. Car l’héritier du Pays de Retz y viola et y tua avant d’être jugé puis condamné à être pendu et brûlé pour sorcellerie, sodomie et meurtre de plusieurs dizaines d’enfants (certains osent parler d’une centaine) !

    Il nous restait assez de temps pour faire un détour par l’abbaye de la Grainetière. Seuls cinq ou six moines plus ou moins infirmes y résident. Ils occupent des bâtiments restaurés parmi  les vestiges des 12e au 14e siècles. C’est un lieu paisible au milieu des champs.

    Nous avons déjeuné dans un restaurant de village. Solide cuisine du terroir, sans prétention. On s’en délecte néanmoins. Elle rappelle le goût des plats robustes de nos aïeules.

     

    19 août 2010

     

    Notre hôte se terre au fin fond du bocage. Il occupe une gentilhommière cachée entre haies et bosquets. L’homme vit sans télévision ni  téléphone. Bien sûr il ignore internet.

    Une allée de châtaigniers conduit à l’entrée de son atelier. Barbu, chevelu, enveloppé d’une ample blouse, le peintre que nous cherchions correspondait à ce que nous avions pu en imaginer. Affable, il nous a offert un petit verre d’alcool avant de nous emmener jusqu’à son antre.  Il y expose ses gemmaux. Jamais je n’avais entendu parler de cette technique assez  récente puisqu’elle date du milieu du 20e siècle.

    Nous avons contemplé la splendeur de la lumière. Plutôt, une harmonie née de la lumière filtrée par les verres de couleur juxtaposés ou superposés et maintenus ensembles au moyen d’un émail. L’effet obtenu est plus subtil que celui des vitraux.  Le style du gemmiste a quelque chose d’intemporel. Il s’en dégage une profonde spiritualité.

    Dans une pièce attenante nous avons admiré ses huiles, dignes des plus grands. Mais notre hôte refuse la notoriété pour ne pas se distraire de son art.

    Monsieur et Madame D. sont repartis avec un gemmail ; Mademoiselle Di F. lui a acheté une petite toile ;  et moi je garde les yeux et le cœur éblouis.

     

    20 août 2010

     Une  ancienne voisine vient de m'appeler . Pourrais-je veiller sur son appartement pendant une dizaine de jour à Blois? Ce n'était pas prévu ! Mais après tout cela me sortira de mon train-train...

     

    A son tour la voisine de notre voisine s’absente. Une fois de plus notre feuilleton hebdomadaire serait-il sur le point de s’achever ? Toutefois peut-être…

     

    N.B. ceci n'est pas un journal intime mais une fiction.

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    9 août 2010

     

    Hier matin nous avons eu droit à un ramdam. « Rodolphe ! Rodolphe ! » Appelait-on de tous côtés sans trouver l’interpellé. Au moment où je descendais Varech son père maugréait. C’est ainsi à chaque départ. On avait fouillé l’appartement, les deux caves, le jardin. Le galopin restait introuvable. Et l’heure de partir avait sonné depuis longtemps.

    A mon retour le fautif –le jeune Poil de Carotte au visage constellé d'éphélides- se faisait tancer au milieu du cercle des parents. Ils venaient de l’extraire du coffre d’une voiture. Où avait-il caché les bagages de Grand-Mère ? La comédie a duré jusqu’à midi. Enfin les dames H. sont parties avec leurs enfants et neveux. La paix est revenue !

     

    11 août 2010

     

    Tout est fermé chez l’infirmier. Je me retrouve seule dans l’immeuble. Il n’y a presque plus personne dans le quartier. Même les chats l’ont quitté ! Peut-être ne sont-ils pas aussi abandonnés que nous le croyons ?

    Sur le net, dans la rue, calme plat. Je regarde les nuages enrouler et dérouler leurs volutes en figures fantaisistes sur le bleu intense du ciel.

     

    12 août 2010

     

    Au contraire de notre faubourg, le centre ville grouille de touristes. La rue principale est très passante en cours de la saison. Les automobilistes en route vers l’océan envahissent les terrasses des cafés et des restaurants. Il s’y agite un peuple coloré et décomplexé qui se détend avant de reprendre le volant. Le marchand de glaces fait fortune.

     

    13 août 2010

     

    Mon voisin de palier est déjà revenu. Tant mieux ! Je n’aime pas cette grande maison bourgeoise quand elle est vide. D’autant que la propriété forme un cul-de-sac.

    Monsieur D., de l’Association des Arts et Sciences, m’a proposé de l’accompagner chez un peintre exceptionnel, me dit-il ; une sorte d’ermite méconnu du public. Nous irions mardi prochain.

     

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